les
premières parures sont
comestibles les pommes, les noix,
les bonbons ou les petits
gâteaux mais souvent aussi
de petits personnages; on
trouvait également des
papiers colorés, des
rubans et même des petites
poupées de chiffons…
À
cette époque, les artisans
lyonnais ont commencé
à réaliser des "
lamettas " ( des franges de
métal, inspirées
des galons portés par les
militaires). Ce sont les "
cheveux d'ange " qui permettent
aujourd'hui d'illuminer notre
beau sapin de reflets
argentés ou dorés.
Aux
XVIIème et XVIIIème
siècle, les personnes
éclairaient leurs sapins
de bougies, souvent au nombre de
12, une pour chaque mois de
l'année, fixées au
moyen de cire ou
d'épingles. Parfois les
bougies, onéreuses
à cette époque,
étaient remplacées
par des chandelles souples
nouées autour des
branches, ou des coquilles de
noix remplies d'huile et
dotées de mèches.
Aujourd'hui,
les systèmes d'attaches
ont évolué et
décorations de Noël
sont fixées avec des
pinces et des fils
décoratifs.
Avec
l'apparition de
l'électricité et
pour empêcher les incendies
le 4 décembre, la
tradition d'orner le sapin de
bougies a connu des innovations.
De ce fait, il fut possible
d'installer plus tôt les
décorations du sapin de
Noël.
Les
bougeoirs à pince ont fait
leur apparition pour la
première fois vers 1890 et
les boules de verre et les
lanternes furent crées
entre 1902 et 1914. Les
guirlandes électriques,
bien qu'extrêmement
chères,
commencèrent à
apparaître à la fin
du XIXème
siècle.
Les
décorations de noël
ont toujours utilisé
divers matériaux tels que
le verre, le bois, le
métal, la cire ou le
papier…
Mais le
sapin n'est pas le seul à
avoir la chance d'être
paré de mille feux : la
maison toute entière est
aussi à la fête.
Parmi
les nombreuses décorations
de Noël qui embellissent nos
maisons, certaines trouvent leurs
origines au début de la
Chrétienté : le
cierge ou les chandelles. Depuis
le début du Christianisme,
on allume la veille de Noël
un grand cierge symbolisant le
Christ, lumière du monde ;
ce cierge brûle toute la
nuit de la Nativité. Cette
tradition perdure dans plusieurs
pays d'Europe comme la France,
l'Angleterre, l'Irlande ou encore
le Danemark.
Cette
habitude de décorer nos
maisons remonte à la
seconde moitié du
XIXème siècle. En
1860 les marchands de
Montréal offraient des
feuilles de houx et des boules de
gui à leurs plus
importants clients. On
réalisait aussi des
guirlandes de fleurs
entrelacées que l'on
suspendait un peu partout dans la
maison et on décorait les
tables de corbeilles de fleurs
séchées, en cire ou
en papiers.
La
maison se décorait
également de branches de
sapins et les fenêtres
s'illuminaient de
décorations
d'étoiles ou de petits
personnages.
Comme
les pommes de pins ou les noix,
le houx fait partie des plantes
symboliques de la
décoration de Noël :
Une
légende raconte que la
Sainte Famille fut contrainte de
fuir l'Egypte afin
d'échapper à la
colère d'Hérode qui
voulait assassiner Jésus.
On raconte que lorsque les
soldats d'Hérode furent
sur le point de les trouver, le
houx a étendu ses branches
pour dissimuler les parents et
l'enfant Jésus. En guise
de reconnaissance, Marie
bénit le houx en
annonçant qu'il resterait
éternellement vert,
symbole d'immortalité.